Clone de clown

Tous complices! Tous les medias, les journeaux spécialisés, les grands magazines... Une promotion incroyable.
Paris-Match parle du sens de la formule et cite:

"la vie sexuelle de l'homme se décompose en deux phases, la première où il éjacule trop tôt, la seconde où il n'arrive plus à bander"

"Jeunesse, beauté, force : les critères de l'amour physique sont exactement les même que ceux du nazisme"

Merci Pars-Match mais on a connu mieux en terme d'aphorismes.

Pour le commentaire après lecture, vu que je suis plutôt client des bibliothèques, ça risque de prendre un peu de temps... Mais j'ai bien aimé les précédents, et le personnage est assez intelligent pour être intéressant. Ce n'est certes pas un grand écrivain, mais il est efficace, et c'est déjà beaucoup. Je serais satisfait de l'être autant que lui ! Hélas mon imagination est beaucoup moins perméable à l'air du temps que la sienne, apparemment... ;-)

J'aime bien:
"mon imagination est beaucoup moins perméable à l'air du temps"

Hé oui, comment rendre son imagination perméable à l'air du temps afin qu'une pluie de dollars se mettent enfin à mouiller nos comptes en banque

Ben... Ça serait une bonne idée, je crois ! Non ?

L'autre jour, je ne savais pas de qui tu parlais, puis je suis tombée sur un article. Alors comme ça, toi aussi, tu te mèles au tapage médiatique ? Tu as lu des extraits ? Tu connais le bonhomme ?

Bien sûr que Joël le connais. Je le soupçonne d'être jaloux.

T'en fais pas Joël, on est tous jaloux, c'est pour cela qu'on le hait. Quoique.

« Mais qu'est ce que l'air du temps peut être frais... glacial parfois... et la chair est triste... » :

Je n'en jurerais pas, mais il me semble que la grande force de Houellebecq (c'est bien comme ça que ça s'écrit ?) est justement de savoir s'amuser de tout ça, au lieu d'en être accablé ;-)
Force qu'il a peut-être prise à Sollers, qui lui pratique ce sport en athlète accompli, et ce depuis longtemps !
Il est vrai que ce dernier à la sagesse de ne pas trop se compromettre en complaintes vulgaires... Mais, d'un autre côté, il n'en a pas besoin :-/
L'air du temps est ce qu'il est, rien ne nous oblige à le juger... Il est vrai que comparé aux trentes glorieuses il est un peu maussade et surtout trop frileux, mais après tout c'est ce qu'on en fait qui compte, et non ce qu'il est !
Quant à la tristesse de la chair, c'est justement la thématique favorite de Houellebecq, me semble-t-il, non ? À mon avis se battre contre le pseudo-libertinage à outrance et presque obligatoire auxquel nous assistons est un combat d'arrière-garde, et pour tout dire perdu d'avance. Et puis, honnêtement, c'est souvent lamentable, mais plutôt rigolo !

Je sais qu'on n'était censé commenter qu'après avoir lu le nouveau, mais j'ai envie d'ajouter, Joël que tu sembles trop HEUREUX pour pouvoir "pondre" une oeuvre équivalente. En ce sens l'écrivain doit choisir entre le bonheur et le succès.

J'ai lu et commenté chez moi (suivre le lien). Merci Joël d'avoir attiré mon attention sur ce livre.