Civilisation
24/02/2024
Il y a des jours comme ça où l'on se désespère en écoutant les nouvelles qu'elles viennent d'Ukraine, de Galilée, de Gaza, du dérèglement climatique ou même de nos fermes et nos routes envahies de tracteurs. Que faire ?
Le monstre le plus inquiétant s'appelle Poutine. Avec son copain aux US Donald, ils sont de vraies menaces pour la civilisation. On risque le retour à la barbarie des Khan, en particulier de Gengis dont nous parle Obadia dans son poème "Le petit Gengis"
- Mais jusqu'à quand Gengis,
- De manger cessera ?
- Jusqu'à quand Gengis Khan.
- Et le vent du désert
- Reprenait de concert
- « Zusque-z-à quand Zenzis
- Que z’à quand Zenzis Khan ?
On notera qu'au temps du sanguinaire Gengis, la Russie avait été avalée par les Mongols et son insatiable Gengis- Une Russie réduite à peau de chagrin ou à peau de chameau. Alors tu vois Poutine, avec ta grande Russie, tu nous fais plutôt marrer. Oui, comme Macron, je tutoie Putin.
Vialatte suggère de bien surveiller sa ponctuation. C'est grâce à ces détails, points et virgules, dit-il, que la pensée claire peut ressortir face à la dictature. Il a raison.
Voici ce qu'il dit dans sa Chronique hâtive de la ponctuation et de plusieurs phénomènes surprenants – La Montagne – 17 janvier 1971 :
1 commentaire
Aristote se plaint de ce que Héraclite ne respecte pas les règles de la ponctuation.
« Il faut d'une manière absolue bien lire ce qui est écrit, et bien le prononcer, ce qui revient au même. C'est là une chose que la multiplicité des conjonctions rend difficile, ainsi que les phrases qu'il n'est pas aisé de ponctuer, comme celles d'Héraclite; car la ponctuation, dans Héraclite, est tout un travail, parce qu'on ne voit pas à quel membre se rattache la conjonction, si c'est au précédent ou au suivant. Prenons pour exemple le début de son livre. Il s'exprime ainsi : "Cette raison qui existe toujours les hommes sont incapables de la comprendre." On ne voit pas clairement si c'est après toujours qu’il faut ponctuer. »
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