Paris 0112
01/12/2016
Première visite du musée Marmottan-Monet dans le quartier de la Muette pour une exposition qui compare Hodler à Monet et à Munch.
Comment peindre de face l'éclat éblouissant du soleil, avec de simples couleurs sur une simple toile ?
Comment peindre la neige ?
Comment suggérer les mouvements et variations de la lumière sur l'eau ou sur le tronc d'un arbre, malgré l'immobilité de la peinture ?
« J'ai repris encore des choses impossibles à faire : de l'eau avec de l'herbe qui ondule dans le fond... c'est admirable à voir, mais c'est à rendre fou de vouloir faire ça. » Ces mots sont de Monet, mais ils pourraient être ceux du peintre qui, jusqu'à sa mort, s'obstine à étudier l'horizon des Alpes depuis sa terrasse, de l'aube au crépuscule – Hodler. Ou de celui qui revient inlassablement – jusqu'à la dépression – sur les mêmes motifs colorés, une maison rouge, des marins dans la neige, le couchant – Munch. Tous trois ont mis la peinture à l'épreuve de l'impossible.
Pot au feu à la Rotonde de la Muette.
Philarmonie pour une Expo Beetoven. "Après avoir consacré ses récentes expositions à des figures aussi diverses que David Bowie, Pierre Boulez ou Marc Chagall, la Philharmonie de Paris propose un regard nouveau sur l’une des figures centrales de l’imaginaire musical européen et mondial, le compositeur Ludwig van Beethoven." Pas facile de présenter un musicien. Mission accomplie.
Le soir la pièce "Les faux british".
Comment rater une pièce de théâtre en nous faisant beaucoup rire.
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