The job
29/03/2016
Je rebondis sur la proposition de mon ami Aredius de faire connaître sa lettre à Jean-Vincent Plaçou, celle est à lire ici. Pour ceux qui ne lisent pas régulièrement ce blog et les blogs d’Aredius, un plaçou est un mot du limousin qui, selon wiki, désigne « Un emploi obtenu grâce à l’entregent de quelqu’un, généralement un poste de planqué. » Une sinécure !
Jean-Vincent a un nom prédestiné, il s’appelle Placé, il voulait donc se placer… et il a réussi ! Bien sûr les amateurs de bourrins vous diront que le cheval Gagnant rapporte plus que le Placé. Les mauvaises langues ajouteront qu’il n’est pas prêt près de jouer gagnant le Placé vu que son job dans la simplification est compliqué par des députés, des sénateurs, un conseil d’état, un conseil constitutionnel, un conseil économique et social… et bien d’autres complexifieurs, grands satrapes, vice-curateurs… de la république pataphysique du père François Ubu.
Aredius a raison, le père Ubu aurait dû nommer Jean-Vincent ministre car on ne fait pas un travail d’Hercule avec de petits bras. Le père Ubu avait parlé de simplification dans sa campagne. Il prétendait qu’il ne pensait pas à devenir président quand il se rasait le matin. Il disait se raser au rasoir d’Ockham (ou d’ocam pour simplifier), qu’il était un mec normal, simple et tout et tout.
Rien n’a marché, quatre ans plus tard tout est plus compliqué qu’avant. Il aurait dû nommer Aredius ministre du rasoir d'Occam en début de mandat, il aurait rasé tous les complexifieurs députés, juges et fonctionnaires qui dépassent et il aurait empêché tous les plaçous. Grâce à son succès dans le job, Pierre Gattaz aurait proposé qu'on lui verse (à Aredius pas à Ubu) vingt ou trente millions par mois jusqu'à que mort s'ensuive. Voilà une démarche qui aurait plu aux actionnaires et aux petits patrons !
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