Hwang
25/11/2015
Connaissez-vous monsieur Hwang ?
Monsieur Hwang est un sud coréen qui a fait la une de la presse en 2005 et 2006 pour avoir affirmer qu’il avait cloné des embryons humains pour disposer à volonté de cellules souches. On a pu démontrer qu’il avait un peu truqué les expériences. Il aurait entre autre confondu clonage et parthénogenèse. On a peine à croire qu’un scientifique de ce niveau puisse commettre une telle erreur même s’il faut bien l’avouer, il n’est pas toujours très facile de faire la distinction.
Il a finalement admis sa faute. En bon asiatique, il s’est excusé en s’humiliant publiquement. Il a pris six mois de prison puis et il est reparti dans le clonage. Monsieur Hwang est un homme avide de fric et de gloire, il a donc cloné pour des sommes rondelettes des chiens très chers à leurs propriétaires, de riches américains, des chinois et même un français.
Ensuite, il a cloné des Mastiffs tibétains (photo), les chiens les plus chers du monde dont le prix s’est soudain effondré. Entre parenthèse que devient la réincarnation du mastiff en moine (ou vice-versa) lorsque ce mastiff est un clone ? Les théologiens bouddhistes ont du travail sur la planche à métempsychose.
Mais monsieur Hwang ne va pas s’arrêter en si bon chemin (le but c’est la chemin), il vient de s’associer à la création du plus grand site mondial de clonage d'animaux en Chine, avec pour ambition de fabriquer en série chiens, chevaux, et jusqu'à un million de vaches par an, selon l’agence Chine Nouvelle. Un projet de la société de biotechnologie chinoise Boyalife et l'entreprise sud-coréenne Sooam Biotech --dont le fondateur est… monsieur Hwang bien sûr !
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* La parthénogenèse est la reproduction sans sexe produisant donc des individus femelles uniquement. Du grec parthenos vierge. Selon le dogme catholique de 1854 l’immaculée conception de la Vierge Marie dans le sein de sa mère, n'a pas été marquée par la tache du péché originel (le sexe).
Les avantage de la parthénogenèse : la production d'individus mâles par rapport à celle d'individus femelles constitue une perte énergétique importante. En effet, les femelles en règle générale fournissent la plus grande partie de l'énergie nécessaire à la reproduction sexuée. Or cette énergie fournie pour le développement d'un nouvel individu participe en partie à générer des mâles qui eux-mêmes ne seront pas capable de produire directement de nouveaux individus. (…) Grâce à cette efficacité démographique, l'inclusion dans un cycle de reproduction d'une phase parthénogénétique, en permettant de réduire le nombre des mâles, peut avoir un intérêt écologique certain (…) Ainsi, la parthénogenèse peut constituer un atout d'importance pour les espèces dans la course à la conquête d'un habitat.
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