Annonay1
05/02/2015
Dû à certaines raisons familiales nous n’avons pu aller à Annonay que trois jours avec Michèle. On a quand même vu 16 films dont seulement 4 en compétition :
Max et Lenny
RÉALISATION : Fred Nicolas
SCÉNARIO : Fred Nicolas, François Bégaudeau
INTERPRÉTATION : Camélia Pand’Or, Jisca Kalvanda, Adam Hegazy, Alvie Bitemo Mamounga, Norbert Godji, Martial Bezot, Mathieu Demy, Pierre Salvadori
France – 2014 – 1h25
Lenny est une adolescente sauvage et solitaire d’une cité des quartiers nord de Marseille. C’est par le rap qu’elle exprime les difficultés de son quotidien. C’est aussi par lui qu’elle réussi à s’en évader. Un soir, alors qu’elle répète en cachette dans un chantier à l’abandon, Lenny rencontre Max, une jeune Congolaise sans papier qui tombe en arrêt devant sa voix et la puissance de ses mots. Les deux filles s’adoptent aussitôt…
Un film bien fait sur une histoire d’amitié entre deux ados de RdC (Rez de Chaussée) et du Magreb (à l’ouest). Très beaux textes de slam de Lenny. Très belle personne pour Max. Superbes images de Marseille. Un bon film.
Gente de Bien
RÉALISATION : Franco Lolli
INTERPRÉTATION : Brayan Santamaria, Carlos Fernando Perez, Alejandra Borrero, Santiago Martinez, Sofia Rivas
Colombie – 2014 – 1h26
Eric, 10 ans, se retrouve à vivre du jour au lendemain avec Gabriel, son père qu’il connaît à peine. Voyant que l’homme a du mal à construire une relation avec son fils et à subvenir à leurs besoins, Maria Isabel, la femme pour laquelle Gabriel travaille comme menuisier, décide de prendre l’enfant sous son aile.
Un film trop banal. Pas trouvé d’intérêt.
The Narrow Frame Of Midnight
RÉALISATION : Tala Hadid
INTERPRÉTATION : Khalid Abdalla, Marie-Josée Croze, Fadwa Boujouane, Hocine Choutri, Majdouline Idrissi, Hindi Zahra
Maroc / France / Royaume Uni – 2014 – 1h33
Aïcha, une jeune orpheline, est retrouvée seule au beau milieu des forêts centrales du Maroc. Son parcours personnel et courageux révèle de sa part une volonté farouche de s’en sortir. Arrachée des montagnes de l’Atlas où elle a grandi pour être vendue, Aïcha se retrouve entre les mains d’Abbas, un délinquant minable, et de son amie Nadia. Ensemble, ils rencontrent Zacaria, un écrivain marocain d’origine irakienne, qui a tout quitté - et notamment Judith, une enseignante avec qui il entretenait une relation passionnée - pour partir à la recherche de son frère disparu. Tous les quatre entreprennent un long voyage qui va les emmener à travers le Maroc, à Istanbul, dans les plaines du Kurdistan, et au-delà.
Un film intéressant mais trop complexe. Même le synopsis ci-dessus (écrivain, relation passionnée…) n’est pas « visible ». Complètement d'accord avec Pascale.
White Shadow
RÉALISATION : Noaz Deshe
SCÉNARIO : Noaz Deshe, James Masson
INTERPRÉTATION : Hamisi Bazili, James Gayo, Glory Mbayuwayu, Salum Abdallah, James P. Salala, Tito Ntanga, Riziki Ally, John S. Mwakipunda
Tanzanie / Allemagne / Italie – 2013 – 1h55
En Tanzanie, en 2008, les albinos étaient persécutés. Des médecins "sorciers" offraient de grosses sommes pour se procurer des parties de leurs corps pour leurs potions magiques. Entre 2008 et 2010, plus de 200 homicides liés à ces pratiques de sorcellerie ont été commis. Le film raconte l’histoire d’Alias, un jeune albinos qui, après avoir assisté au meurtre de son père, est envoyé par sa mère à la ville, où son oncle Kosmos lui offre le refuge. Tandis qu’il vend des lunettes, des DVD et des téléphones portables pour gagner sa vie, le jeune homme ne tarde pas à faire l’épreuve, à fleur de peau, de la difficulté de la vie et de la différence.
Un film terriblement angoissant. Une description de la Tanzanie complètement flippante par la violence, la superstition, la misère... Les images sont bien en rapport avec le sujet, noires, cadrées bizarres, la musique idem. Dommage que le réalisateur soit un blanc. On espère que l’office du tourisme tanzanien n’a pas mis un rond dans le film. Bref, entre le zéro et le quatre étoiles pas de milieu possible.
2 commentaires
ah mince du coup je me demande si je vais me coucher tard pour Gente de Bien...
Mais si je ne le vois pas je vais me le reprocher.
En même temps, on n'a pas toujours les mêmes goûts, surtout quand tu en manques :-)
Le white shadow ne m'a pas angoissée alors qu'il aurait dû.
Je l'ai trouvé mauvais et passant totalement à côté de son sujet.
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