Soleils
26/04/2011
Vu un film bien sympa hier soir au Rouge et Noir. Tous les soleils, le second film de Philippe Claudel, l’écrivain devenu incontournable.
C’est le printemps à Strasbourg, parcs et maisons à colombage. Alexandro (Stefano Accorsi) y circule en Solex. Il est prof de musique baroque et fredonne une tarentule, ces chansons du sud de l’Italie. Veuf, il élève sa fille Irina (Lisa Cipriani), 14 ans, et héberge son frère Crampone (Neri Marcore) qui a fuit le régime Berlusconi et demande l’asile politique. Une famille spéciale mai attachante.
Alexandro a pas mal d’amis de sa chorale bohêmes et drôles. Il fait la lecture dans un hôpital. Des textes superbes et bien choisis (Ismaël Kadaré, Orphée aux enfers…) et même du porno pour un papy bien fatigué. Il fait la lecture à Agathe (Anouk Aimé) en fin de vie avec qui il a des conversations toutes de finesse du cœur.
Un film printanier. Bonne humeur garantie. Les joies et plaisirs de l’amitié, la fantaisie, la cocasserie, une vraie sensibilité toute faite de subtilité et de tact. La musique omniprésente est bien amenée. Un happy-end. Tout est là pour passer un bon moment de fraîcheur. Les acteurs sont excellents avec un plus pour Neri Marcore anarchiste hilarant dans sa robe de chambre bariolée et amateur de séries télévisées ridicules, une vraie complicité [photo] avec sa nièce Irina, une ado bien dans ses pompes ce qui nous change des habituelles névroses de l’adolescence cinématographique
1 commentaire
Bien content que ça t'ait plu au moins autant que ce film a déplu aux critiques du masque et la plume.
Nous avons nous aussi passé un très agréable moment.
Bises à vous deux.
Xav'
Les commentaires sont fermés.