Scooter chinois
15/04/2010
En se promenant dans les rues d’une ville chinoise,au-delà de ces foules grouillantes, on est frappé par plusieurs choses. La première est la grande difficulté à traverser la rue, y compris sur les passages pour piétons, et même si le feu est vert. Il y faut une grande technique et un certain courage.
La deuxième chose qui frappe le visiteur, c’est le silence des deux roues, silence traître parfois mais si agréable à nos oreilles habituées aux bruyants pétarets de nos villes.
Ce silence bien agréable à nos oreilles est dû aux réglementations mises en place dans 90 villes ces 10 dernières années. Des villes qui ont toutes plus du million d’habitants et jusqu’à 34 millions pour la municipalité de Chongqing. On pense que les restrictions étaient nécessitée par un problème de pollution, eh bien pas du tout. C’était parce que les édlies pensaient que les motos provoquaient des accidents et perturbaient le trafic. Du coup, se développèrent des vélos électriques qui sont souvent devenus de beaux scooters ornés de pédales plus ou moins décoratives (voir photo).
Après tout qu’importent les raisons, l’important c’est que cela réduit la pollution de l’air et le bruit. C’est bien. Il faut juste profiter de l’expérience qui montre que des limitations strictes, voire une interdiction, peuvent entraîner un changement drastique des pratiques. Généralisons les pour favoriser les voitures électriques en ville.
2 commentaires
Le retour ??? Chic, chic...
Oui, c'est bien mais terrifiant quand on n'entend pas venir l'animal.
Il y a ça à Cadaqués ou la moitié de la population se déplace en scooter.
Le silence c'est bon, mais parfois dangereux. Note, hier, j'ai failli me faire renverser par deux cyclistes qui arrivaient dans mon dos, sur le petit chemin réservé à la promenade canine....!
Comment plaire à tout le monde ???? :-)
Parce qu'il y a des chemin pour les chiens à Cadaqués ?
En Chine, tout le monde circule avec tout le monde, parfois on se demande même s'il est obligatoire de rouler à droite. J'ai vu un triporteur remonter une double file très dense en sens inverse. Au bout de cent mètres, il est arrivé où il voulait, content et... en vie.
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