Ponctuation
07/04/2010
Un homme riche était au plus mal. Il prit un papier et un stylo pour écrire ses dernières volontés :
«Je laisse mes biens à ma soeur non à mon neveu jamais sera payé le
compte du tailleur rien aux pauvres.»
Mais le mourant passa l’arme à gauche avant de pouvoir achever la ponctuation de son testament. À qui laissait-il sa fortune ?
Son neveu décide de la ponctuation suivante :
«Je laisse mes biens à ma soeur ? Non! À mon neveu. Jamais sera
payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres.»
Mais la soeur n’est pas d’accord. Elle ponctue alors le texte de la sorte :
«Je laisse mes biens à ma soeur. Non à mon neveu. Jamais sera
payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres.»
Le tailleur demande la copie de l’original et ponctue à sa manière :
«Je laisse mes biens à ma soeur ? Non! À mon neveu? Jamais !
Sera payé le compte du tailleur. Rien aux pauvres.»
Là-dessus, les malheureux de la ville entrent dans la maison et s’emparent du billet. Ils proposent leur version:
«Je laisse mes biens à ma soeur ? Non! À mon neveu? Jamais !
Sera payé le compte du tailleur ? Rien. Aux pauvres.»
3 commentaires
Excellentissime ;o)
!!!
Ah!! la ponctuation ... une virgule un point d'exclamation qu'elle importance....;-) Joêl cela fait trop longtemps!!!
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