Tom Sharpe 1
20/02/2010
J’ai profité de mes quelques jours de villégiature sans connexion internet pour faire le ménage dans mes fichiers et je suis tombé sur ce texte dont appa- remment, je n’ai pas fait de note ici. Je vais en faire deux, et même trois, peut-être. Attention Tom Sharpe peut susciter autant d'enthousiasme (Olivier) que de désintérêt (Raymonde). Choisissez votre camp.
Tom Sharpe est anglais… Tom Sharpe est un humoriste qui écrit des romans. Il y a chez lui du San Antonio mais un SanA qui, en plus d'être drôle, serait vraiment bête, méchant et cruel. Les petits oiseaux et les fleurettes sont absents de ses écrits, ils sont remplacés par des vautours mangeurs d'hommes et des plantes épineuses, des rosiers qui déchirent le pénis de celui qui viendrait à les compisser. Dans l’œuvre de Sharpe, Juliette est transmuée en une redoutable rombière fétichiste et Roméo est un pauvre type ignorant tout du sexe mais avide d'argent et de gloire inutile.
Son premier roman « Mélée ouverte au Zoulouland » commence par un remerciement laconique : "À tous les membres de la police sud-africaine qui consacrent leur vie à la préservation de la civilisation occidentale en Afrique australe." Ce livre écrit en 1971 est plein de bons sentiments, sauf à l'égard de la politique blanche menée à cette époque en Afrique du Sud.
L'histoire se déroule dans une petite ville morte, nommée Piemburg. Au sein d'une vaste demeure règne Miss Hazelstone, dernière descendante attardée d'une vieille famille aristocratique. Autour d'elle gravitent les notables, la police, quelques clochards et tous les noirs de la communauté zoulou. Tout irait pour le mieux si Miss Hazelstone n'avait pas annoncé aux autorités qu'elle avait assassiné son cuisinier zoulou, Fivepence. Ce qui normalement ne mérite pas un signalement à la police.
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