Bufo
09/05/2008
On la trouve dans la peau
des crapauds (bufo)
des grenouilles (rana),
dans des champignons
ainsi que dans le cerveau, le plasma sanguin et l'urine des schizophrènes, la bufoténine est une substance très hallucinogène (enthéogène).
Isolée en 1902 par deux physiologistes français, Césaire Phisalix et Gabriel Bertrand, à partir de la glande parotide d'un crapaud, le Bufo alvarius. La bufoténine et la psilocine (extraite des champignons psilocybes) sont des molécules presque identiques. Elles sont utilisée par les chamans.
Dans le cerveau, ces substances contrent un précieux neurotransmetteur la sérotonine. Quand la sérotonine ne transmet plus le cerveau se met à fonctionner... bizarrement.
5 commentaires
bizarrement… où simplement différement ?
C'est une question de jugement. J'ai personnellement tendance à juger et donc à conclure pour le bizarre mais je peux accepter que ce ne soit que "différemment".
Je vous taquinais. A mon avis, vous avez raison, tout est question de jugement.
L'observateur extérieur optera pour le "bizarrement" sans aucun doute.
Le scientifique choisira, quant à lui, l'anormal où l'extraordinaire (qui sort de l'ordinaire).
Le consommateur néophyte recherchant l'expérience nouvelle s'orientera probablement, lui aussi, vers le "bizarrement" synonyme d'inconnu, de non-maîtrisé.
Le consommateur récidiviste se convaincra du "différement".
Les chamans argumenteront le "différement".
Je vous taquinais. J'ai trouvé votre billet neutre de tout jugement (tout du moins jusqu'au … bizarrement.) ce qui reste assez rare quand on aborde ce type de sujets.
Tout est question de jugement : "La vision que l'on a des choses dépend toujours de l'endroit ou l'on est assis" (même si je préfère personnellement la version un peu plus crue de cet adage qui gagnerait à être plus populaire).
Que dire, Monsieur Périno, si ce n'est que je suis très déçu par votre pratique impitoyable d'une censure à grande échelle... Certains personnages auraient aimés s'exprimer dans les zones de commentaires, trop souvent désertées, qui ornent le bas de vos prestigieux articles. Mais on leur cloue le bec -ou le museau, selon le cas - avant même qu'ils n'aient eut le temps d'établir un contact durable et enrichissant. j'admet bien volontiers qu'ils s'écartent parfois un peu trop des sentiers balisés par vos bons soins, cependant, quel mal y a-t-il à celà ? Ah, que ne sommes nous à l'époque médiévale de ces fables asnimalières dont les goupils et ysengrins étaient les héros...
Renonçant à me promener sur le tissage érudit de votre blog, je vous transmet, monsieur, mes voeux les meilleurs pour vos projets littéraires, quels qu'ils soient...
Bien à vous, A. Achel, le noircissique chat de belle rapine.
-OQ-
mnesique,
Je cherche cet adage populaire plus trivial. Qu'est ce? "On voit le monde de l'endroit où l'on a posé son cul" ?
Achil Achel,
J'ai longtemps hésité à virer ces messages qui venaient du même champ de tir à Marseille. Le fait qu'il soient du même tireur sous tellement d'identités et assez peu de cohérence m'a décidé à les enlever tous.
Une erreur peut-être...
Les commentaires sont fermés.