Ga Bu Zo Meu
22/10/2006
On dit que quelqu’un fait un abus de langage lorsqu'il utilise un mot pour un autre.
On comprend ce quelqu’un car on sait que ce n’est pas facile de nommer l’autre alors on peut lui pardonner d’utiliser le mot « mot » à la place. D’un autre côté on comprend bien que cela soit un abus (au delà de l’us et donc de la coutume) de dire mot pour autre car dans ce cas n’importe quel autre mot devient n’importe quel autre mot mot, ce qui est embarrassant pour la compréhension des uns et des mots.
Et puis si autrement devient un motment il devient difficile de se singulariser. « Attendez un moment, je reviens avec un mot mot. » Et même si quelqu’un retrouve son mot qui nous garantit qu’il ne l’a pas pris pour un autre ? Rien. D’ailleurs si quelqu’un se prend pour un autre qui nous assure qu’il n’use pas les mots volés à un troisième ou des mots piqués à un usurier ou à un coiffeur, un mot tif ou un mohair, un mot de lui ou un modèle, un mot atrabilaire, un mot bile, un mot à dormir dans un motel, tel que quoi d’ailleurs, un mot usé, un mot tard ou un mot tôt, un mot cochon ou un mot lard, un mozabite ou même un moabite, un mot cas, un mot râle, un mot las, un mot laid, un mot rue, un mot l’os, un mot triste, un mot rose...
Les risques d’abus de langage sont immenses.
2 commentaires
J'ai rien compris.
C'est le problème avec les abus de langage. Ceci dit, il faut que je me reprenne... De la clarté que diable! Ce qui se conçoit bien...
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