Forfait 2
13/08/2006
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Forfait
illimité
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romance
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J’appelle Alphonse et lui, il m’écrit. On passe des heures au téléphone et il trouve encore le temps de m’écrire… j’aime beaucoup ce qu’il m’écrit… Deux ou trois lettres par semaine… De longues lettres d’amour… Les premières lettres d’amour, de ma vie, alors pensez… j’en suis toute tourneboulée !… Une vraie collégienne !
« … J’ai voulu t’envoyer encore un baiser avant de m’endormir, te dire que je t’aimais. À peine avais-je raccroché, à peine l’écho de ta voix s’estompait dans mon oreille, que ma pensée s’envolait vers toi. Elle courait plus vite que la modulation de l’onde qui m’apportait tes douces paroles, plus vite que la lumière qui illuminait ton visage sur les coteaux de Banyuls… Soigne-toi bien, je t’envoie toute ma tendresse… »
Si j’ai fait cet achat chanceux, ce téléphone et ce forfait, ce n’est que pure coïncidence, dirait Lucien. C’est bien possible ! D’ailleurs, depuis, SFR, ils l’ont arrêté, leur contrat illimité. Ce qui était chanceux surtout, c’est que la semaine qui a suivi ma décision de prendre cet abonnement, je suis partie, mon portable dans le sac à main, pour Perpignan. en voyage organisé. Un cadeau de Lucien, le voyage. C’est un bon fils, bien affectueux… même quand il m’énerve…. Il pourrait faire un bon mari, un bon père… Mais non, il est casanier, bourru, revêche… toujours dans son atelier… toujours occupé à ses sottes inventions… C’est sûrement pas comme ça qu’il va rencontrer l’âme sœur ! Dommage ! Avoir des petits-enfants de lui, j’adorerais… J’ai peur bien qu’il ne me faille dire « j’aurais adoré. »
Dans l’autocar pour Lyon, je me maudissais d’avoir accepté de parcourir la France… et à la recherche de quoi… je vous le demande ? Un car confortable… encore heureux… mais les sièges les plus moelleux ne calment pas les douleurs de hanches. Je dois dire, qu’il était vraiment bien organisé leur rassemblement à Lyon ! C’est très ingénieux. On arrive sur une immense place. Les cars arrivent de partout… Ça grouille. Les chauffeurs, très calmes, aiguillent les gens et les valises… Plus tard, les mêmes cars repartent pour partout : les châteaux de la Loire, le Futuroscope, Lourdes, le Mont Saint-Michel… Moi j’allais à Collioure, la côte Vermeille, la proche Catalogne française et espagnole. Il n’y avait pas trop de jeunes, dans notre car… Il n’y en avait même pas du tout.
3 commentaires
D'aussi jolis mots d'amour ... j'ai peine à croire qu'ils soient écris par un homme ;)
Trève de plaisanterue ... je m'attache déjà à cette dame !
Chouette un feuilleton qui tombe pile pendant mes vacances !
Ah, Collioure ! Une eau réputée la plus propre de l'hexagone pour se baigner, La Balette pour se restaurer et le Banyuls à déguster. Très beau voyage à partager.
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