Une journée à France-Inter
27/05/2006
Donc, après avoir voté le dimanche pour La chambre de la Stella de Jean-Baptiste Harang, que je vous engage vivement à lire, nous avons passé la journée du lundi à la radio. Les conjoints étaient invités. Vu l’heure tardive de rentrée et le débriefing pour ma chère et tendre dans la chambre d'hôtel, c’était un peu juste pour le 7-9. Nous avons donc commencé par Eclectik de Rebecca Manzoni. Après avoir croisé furtivement Alain Rey, qui sortait du studio du 7-9. Mot de la fin ce jour là : Sélection qui parlait de foot mais aussi du Livre Inter, résultat encore secret à cet heure matinale.
Chez Rebecca l’invité était Thomas Fersen, un chanteur que l’on aime, ma femme et moi. Pour les amateurs de paillardes, on y passait en entier « la digue du cul » chantée par une très bonne chorale. Etonnant ! Non ? Il y a du suspens dans ce genre d’émission : si l’invité n’est pas bien réveillé, Rebecca se retrouve à ramer. Heureusement Thomas était en forme.
Ensuite on s’est pointé au Fou du roi, invité Laurent Gerra en grande forme lui aussi et Philippe Bertrand venu parler de son livre, Quand je serai grand. Emission de 3 à 4 sur France Inter.
Puis Cocktail avant le 13-14 et l’annonce du résultat. Un moment étonnant pendant le 13-14, que vous pouvez réécouter sur le site, c’est quand JB Harang déclare tout à trac : « Je t’aime maman. »
Et re-repas avec encore plus de monde de France-Inter. Jean-Baptiste continue les dédicaces, j’en ai personnellement 3 sur mon exemplaire personnel. Ce qui est étonnant, à ce stade, c’est que les 24 jurés se sont rencontrés à peine 24 heures plus tôt et que déjà une vraie connivence s’est installée entre nous.
Un groupe décide de partir pour assister au Carrefour de Lodéon. Le studio est petit, ils assisteront à l’émission presque sur les genoux de Frédéric Lodéon.
Pour ma part, avec un autre groupe et Jean-Baptiste, nous nous installons spontanément autour d’une table ronde et alors commence une délicieuse discussion littéraire de presque deux heures qui passent comme un souffle. On l’interroge sur l’écriture de La chambre de la Stella, sur son éditeur, sur ses motivations, son travail de critique littéraire. L’homme est délicieux et sincère. On apprend des choses étonnantes sur les arcanes de l'édition que je garderai secrètes. Il nous parle de sa mère et de la petite phrase du 13-14. Il explique que le roman les a brouillés. C’est d’ailleurs une longue histoire qui remonte à la mort de son père et à son premier roman retourné par maman couvert d'encre rouge. Il avait à l'époque presque cinquante ans et une carrière de journaliste et critique. Vous comprendrez les raisons de la fâcherie en lisant le livre… Il s’est arrangé pour que sa mère écoute le 13-14. Est-ce que cela va les réconcilier ou les brouiller encore plus ? « Je ne sais pas, la nature humaine est fort complexe. Entre fierté et colère... Allez savoir. » nous dit Jean-Baptiste.
L’après-midi est déjà bien avancée. Petit cocktail avant Le téléphone sonne et dernier pot de l’amitié. La journée de rêve est terminée. On ne peut pas être deux fois juré du livre Inter.
3 commentaires
Un grand merci pour nous faire partager un peu ces bons moments passés à France Inter et pour nous avoir fait découvrir le Prix de Brillac !
Je lis ce blog depuis quelques jours et je me régale !
Il me semble que Le Livre Inter est indisponible en ce moment, rupture de stocks ? victime du succès ?
J'ai hâte de le lire !
Oui, merci pour ce compte-rendu vivant, on s'y croirait...
C'est vraiment bien, très enrichissant de vous lire. Auriez-vous des forums ou blogs à me recommander ?
Les commentaires sont fermés.