Livre Inter
24/02/2006
Jean ECHENOZ
Président du Jury du Livre Inter 2006.
Né en décembre 1947, à Orange, Jean Echenoz publie son premier livre à 22 ans en 1979 "Le méridien de Greenwich". Il remporte de nombreux prix dont le Prix Médicis pour "Cherokee" en 1983, le Prix Novembre 1995 pour "Les grandes blondes" et le Prix Goncourt, en 1999, pour "Je m'en vais". En hommage à son éditeur disparu, il publie "Jérôme Lindon" En 2001. "Au piano" en 2003. Tous sont publiés aux Editions de Minuit. "Ravel", son douzième livre, paraît en ce début 2006. On y retrouve son écriture sèche, précise, et son ironie, pour évoquer les dix dernières années de la vie de Maurice Ravel.
Voilà, j'ai encore postulé cette année pour faire partie du jury. J'ai envoyé une lettre comme chaque année et j'attends le jeudi 9 mars pour l'annonce de la composition du jury.
4 commentaires
J'ai aussi postulé. Difficile de savoir quelle lettre il faut faire. Pouvez-vous nous dire ce que vous avez mis dans la votre?
Merci
Si chaque écriture est supposée avoir une poetique,et chaque écrivain son univers.
N'est-il pas toujours dangereux de peser le poids de l'oeuvre des autres?Je me pose la question.
Voyez-vous,j'ai SOUVENT l'impression que si le prix Nobel avait lieu à Alger,aucun de ces grands écrivains qui prenaient le fait de ne pas pleurer sa maman pour un delire grave n'auraiT elu Albert Camus,cet écrivain sensible,et veritable,le plus diffusé des écrivains Francais !
si,il est vrai que c'est parce qu'on ne se voit plus de ce monde qu'on decide d'écrire,DE RECCREER LE MONDE,n'est-il pas dangeureux pour un écrivain de pretendre pouvoir juger l'autre?J'aimerais comprendre pourquoi certains grands ce sont broullés.
J'aimerais juste comprendre,puisque nous parlons de selection et de merite.pourquoi certains genie notoires-la liste est longue- n'ont parfois été reconnu que des siècles âprès qu'une selection...
est-ce que la societe ne reconnaitrait que le sensible,le commun ,le comprenhensible??Donc jamais les vrais écrivains,ceux qui reinvente le monde dans sa totalité,à partir du vent?
Joel nous faisait connaitre les peripeties de l'édition,je ne me souviens plus du mois.Que se passe t-il au juste pendant les sdelections?a-t-on des idées prefaits?Le meilleur candidat doit-il avoir notre vision su monde?Ou alors,devons nous laisser notre univers poue entrer dans le sien??
Voyez-vous nous sommes au coeur d'un problème de plus en plus angoissant chez les artistes,et les écrivains en particulier.Avec quoi jugons nous?L'habituel?Et l'évolution alors?
imaginez-vous un jury à l'époque de la naissance des "fleurs du mal".Quelle serait la mention de Baudelaire?J'aimerais connaitre.Sur quelle base peut-on approcher un auteur?.
Je suis un piètre écrivain qui travaille pour connaitre la perfection.Mais avouons que juger une oeuvre,vouloir juger une oeuvre est un delire grave.Dans les deux sens:l regard lucide sur la chose sensible,ou le regard sensible sur la chose lucide.
Comment peux t-on apprecier une oeuvre??
JPaul, Je vais mettre des extraits de ma lettre.
Forment, Il me semble que l'exercice ici n'est pas de juger mais de promouvoir. Plus on parle des choux de Bruxelles, plus les gens en mangent. C'est le principe de la pub qui nous énerve tellement avec les lessives. On pourrait au moins se réjouir quand ce sont des livres.
J'adore découvrir des livres chez JLK ou ailleurs...
Il est probable que sans le Livre-Inter je n'aurais pas lu "En attendant le vote des bêtes sauvages", découvert Kourouma et ce grand et sensible roman qu'est "Allah n'est pas obligé" avec Biramina et ce foutu pays.
"ça c'est le la littérature" aurait dit Perec. Pas aussi révolutionaire que le Volcan mais qui nous parte de notre époque, des mots et maux de l'Afrique.
Faforo!
gnamakodé!
Walahé (au nom d’Allah).
comme on dit en Malinké.
http://www.afrik.com/article6856.html
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